Le théâtre de la Fontaine
Nouveau et populaire sont les qualificatifs de ce théâtre, dont le festival d'été se tient dans un petit village d'Anjou qui fascine par son clocher tors.
A ciel ouvert, le plateau et les gradins sont installés dans un grand jardin offrant une vue imprenable sur le clocher, dont le son accompagne les représentations au rythme de sa ponctualité horaire.
D'une certaines façon, c'est La Paix (voir l'article Zagal et la Paix du 23/4/2017) qui m'amena ici, en compagnie de mon Wil de filleul.
Ayant eu connaissance, en début d'année, de ce festival, je décidais, depuis ce moment-là, d'aller le découvrir. Et quoi de plus évident que de proposer de m'accompagner à celui par qui tout a commencé!
Nous partîmes ainsi en goguette, tous les deux, pour un peu plus de quarante-huit heures dédiées au théâtre.
Avec l'aide de mes amîliens, nous avions choisi un hébergement chez l'habitant à proximité. Nos hôtes étaient agréables et avaient la compagnie d'un perroquet et de deux poules. Leur village était propice au passage de montgolfières et la météo m'a donné l'occasion de le vérifier. Le face à face de la mairie et de l'église n'altérait pas la douceur angevine du lieu.
Si le cadre était agréable, le principe du festival était régénérant, tant il correspond à tout ce que j'aime du "vivre ensemble" : accueil de chacun, en toute simplicité pour un moment partagé. A cela, s'ajoute le talent des comédiens et les créations très réussies avec une belle utilisation de l'espace dans toutes ses dimensions : extérieur/intérieur, en mer ou sur terre...
Des cinq spectacles auxquels nous avons assisté, c'est celui de La Petite Sirène qui ma le plus marquée. D'abord pour la déambulation du public, proposée pendant la représentation, pour bénéficier du spectacle des eaux et de leur surface, donnant ainsi au public en mouvance le rôle des flots. Mais aussi, pour la réconciliation que ce moment a permis entre la culture et le sport...