Du Malher, Ô Bonheur!

Publié le par Floréale

Quelle allegresse de retourner écouter de la musique symphonique !!! D'autant que ce chef est un bloc de sensibilité, si espiègle qu'il rendrait réjouissant tout ce que le classique aurait d'austère!

Du Malher, Ô Bonheur!Du Malher, Ô Bonheur!
Du Malher, Ô Bonheur!Du Malher, Ô Bonheur!

J'ai d'abord retrouvé la poésie des couleurs de l'orchestre, des bruns aux mordorés chaleureux. En l'absence de toute présence humaine, comme sous l'effet d'un sortilège, les instruments semblent endormis, dans leur écrin graphique noir et boisé.

Quand entre le sorcier à la veste noire et rouge, il vérifie imperceptiblement que musiciens, choristes, chanteuse sont installés et que tout est en place. Alors, il anime, tour à tour, avec délicatesse et soin, de sa baguette magique, tout ce peuple de bois, de vents, de cuivres et d'humains qui créent et deviennent une symphonie de nuances.

Du Malher, Ô Bonheur!Du Malher, Ô Bonheur!
Du Malher, Ô Bonheur!
Du Malher, Ô Bonheur!Du Malher, Ô Bonheur!

Il m'a semblé que l'organisation de l'orchestre était très différente pour cette 3ème symphonie de Mahler. De nombreux cors et contrebasses étaient au fond, tandis que les violons se répartissaient aux premiers rangs. Mais la plus jolie surprise fut la trompette solo qui jouait à l'extérieur à la salle, nous mettant ainsi au coeur de la musique.

C'est avec beaucoup d'émotion que je portais mon attention sur les choristes et la chanteuse. En attente ou en chantant, leurs mouvements, leurs mains en disent beaucoup. A moins qu'ils ne me ramenaient à mes propres souvenirs.

Du Malher, Ô Bonheur!Du Malher, Ô Bonheur!Du Malher, Ô Bonheur!

Un beau moment musical, intelligent, sensible et nourrissant : un régal!

Publié dans Musique

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :